Aide sociale - Le PLR favorable à une loi plus restrictive mais plus juste

Fribourg, le 26 septembre 2014

La loi cantonale sur l’aide sociale date de 1991. En 23 ans, notre société s’est énormément transformée et le profil des personnes qui viennent demander l’aide sociale a suivi cette évolution. La présente loi cantonale ne constitue plus une base légale apte à répondre aux questions que doivent résoudre quotidiennement les Services sociaux régionaux (SSR), à savoir si et dans quelle mesure l’aide sociale doit être accordé. La disparité des pratiques qui en résulte crée des tensions entre les SSR lors de transfert de bénéficiaires d’une commune à une autre. La révision de cette loi s’impose et permettra d’éviter des abus qui coûtent chers aux communes.

 

 

 

Les coûts croissants liés à l'aide sociale sont toujours plus difficiles à supporter pour les communes, souvent désarmées face à l'explosion des cas toujours plus complexes et plus onéreux. Il est donc urgent d’agir en prenant des mesures ciblées et en donnant les outils nécessaires aux communes, afin que celles-ci puissent endiguer ces coûts. La motion Antoinette de Weck/ Erika Schnyder, qui demande un renforcement des mesures afin que l'accès à l'aide sociale soit limité à ceux qui en ont réellement besoin, va pleinement dans ce sens. Un objectif que le PLR soutient totalement. Les abus à l'aide sociale, en plus d'être coûteux pour l’ensemble de la population, nuisent à l'image de tout le système.

 

Exigences du PLR pour cette révision

Cette révision devra en outre porter sur l’octroi de l’aide aux ressortissants étrangers, notamment les conditions à remplir pour bénéficier d’une aide. Elle exige l’introduction d’un délai de carence minimal avant de prétendre à l’aide sociale ordinaire. La révision devra aussi permettre un meilleur contrôle des abus d’aide sociale par l’engagement de détectives. Un réseau de médecins conseils devra être à disposition des services sociaux afin de contrôler objectivement l’aptitude au travail des bénéficiaires. Enfin, les abus devront être remboursés même en cas de changement de domicile.

 

Le PLR souscrit à la demande que des responsables des SSR soient dès le départ consultés et intégrés aux travaux de cette révision. Avec leur expérience du terrain, ils sont très bien placés pour juger des carences actuelles.

 

 

Contacts:

›  Didier Castella, président et député, 079 578 35 22

›  Antoinette de Weck, députée, 079 448 92 15