Le PLRF veut une baisse d’impôts qui profite à tous !

L’initiative populaire déposée par le Parti socialiste fribourgeois (PSF) non seulement pénalise la classe moyenne et les personnes morales, mais engendrera encore des complications administratives.

 

Le PLRF veut une baisse d’impôts qui profite à tous !

 

 

L’initiative populaire déposée par le Parti socialiste fribourgeois (PSF) non seulement pénalise la classe moyenne et les personnes morales, mais engendrera encore des complications administratives.

 

A la fin du mois dernier, le Parti libéral-radical fribourgeois (PLRF) demandait, au nom des contribuables, une diminution du coefficient cantonal de l’impôt de 10% et annonçait qu’il combattra vigoureusement toute idée de redistribution forfaitaire à l’instar de l’initiative populaire du PSF déposée ce matin même. Alors que les personnes morales sont à l’origine, en majeure partie, de l’amélioration des finances cantonales en 2006, cette initiative veut remettre un chèque uniquement aux personnes physiques, quelle que soit la somme versée. Avec ce système, des taux élevés ainsi que notre mauvais classement au niveau suisse en matière de charge fiscale seraient maintenus. Ce n’est pas ainsi que nous pourrons augmenter le revenu cantonal moyen, améliorer le pouvoir d’achat des Fribourgeoises et Fribourgeois ou encore attirer de bons contribuables et de nouvelles entreprises ! En outre, les dispositions transitoires interdisent de baisser l’impôt durant toute la législature 2007-2011. Concrètement, cela signifie que nous devrions revenir sur la baisse fiscale déjà décidée au 1er janvier 2007 et que seules les réductions fiscales touchant aussi les communes seraient autorisées.

Bureaucratisation à la sauce socialiste !

 

Sur le papier, l’initiative socialiste peut séduire, surtout en année électorale. Mais en pratique, elle paraît difficilement applicable. Car pour pouvoir ristourner de l’argent aux contribuables, il faudrait comparer les montants effectivement facturés aux montants effectivement payés et tenir compte du nombre de personnes à charge. Le PLRF se demande comment procéder avec les contribuables qui quitteront le canton à partir du 1er janvier de l’année suivante et ceux qui s’établiront après le 1er janvier. Cette initiative engendrera une lourdeur administrative que nous ne pouvons accepter.

Comme annoncé, le PLRF combattra cette initiative injuste et arbitraire pénalisant la classe moyenne, déjà lourdement taxée, et favorisera une baisse linéaire de l’impôt profitant à tous.