Le PS menace les intérêts des Suisses

Hausse fiscale, nouveaux impôts et chômage en vue

 

Alors que les conseillers fédéraux Couchepin, Merz et Widmer-Schlumpf sont à Bruxelles pour défendre les intérêts de la Suisse, le parti socialiste leur plante un poignard dans le dos en proposant de céder sur toute la ligne, d'augmenter les impôts actuels et d'en créer de nouveaux dans notre pays. Outre qu'elle est déloyale cette attitude va créer du chômage et diminuer le pouvoir d'achat des Suisses. Le PRD et le PLS se battent au contraire en faveur de l'emploi et des consommateurs en soutenant la réforme de l'imposition des couples et la réforme de l'imposition des entreprises.

 

Les conseillers fédéraux Pascal Couchepin, président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, vice-président et Eveline Widmer-Schlumpf sont à Bruxelles pour discuter des relations Suisse - UE.

 

La discussion sur le différend fiscal promet d"avancer, puisque le conseiller fédéral Merz a présenté la semaine dernière une révision de la fiscalité des entreprises III qui permettra de corriger le système sur différents points tout en améliorant l"attractivité de notre pays. Alors que le climat économique se refroidit, il est en effet essentiel de maintenir le pouvoir d"achat et de préserver l"emploi.

C"est tout le contraire de ce que propose aujourd"hui le Parti socialiste qui, au lieu d"appuyer notre gouvernement parti défendre les intérêts du pays à Bruxelles, choisit ce jour pour lui planter un poignard dans le dos. Il cède ainsi sans retenue aux pressions étrangères. Malgré la langue de bois qu"il utilise, le programme socialiste est clair, avec à la clé diminution de l"attractivité du pays et augmentation de la pression fiscale.  Le PS demande en effet :

  • L"imposition des gains sur les participations qui rendrait donc la plus-value en capital privé désormais imposable (une proposition pourtant déjà refusée par le peuple).

  • La fiscalisation des transactions internes aux entreprises, ce qui n"est pas le cas aujourd"hui.

  • L"élargissement de l"assiette fiscale, ce qui signifie augmenter la fiscalité en élargissant son champ d"action.

En résumé, le PS veut augmenter les impôts actuels et en introduire de nouveaux. Cette attitude est irresponsable à l"heure où la Suisse affronte un grave ralentissement économique. Si on suit la politique du PS il y aura davantage de chômage et les consommateurs auront moins d"argent pour leurs dépenses.

Le PRD et le PLS proposent au contraire une simplification de notre fiscalité : en plus de l"imposition des couples, nécessaire et urgente, il faut réviser l"imposition des entreprises en mettant au même niveau l"impôt des entreprises actives en Suisse et à l"étranger (holdings et sociétés d"administration). La diminution des revenus fiscaux prévue dans le cadre de cette réforme (env. 500 millions) est un signal positif en cette période économiquement difficile : c"est un investissement pour nos emplois.  Libéraux et Radicaux veulent agir pour :

  • préserver et améliorer l"attractivité de la Suisse ;

  • favoriser le maintien et la création d"entreprises et d"emplois ;

  • préserver le pouvoir d"achat des consommateurs.